On peut distinguer plusieurs niveaux d’accès au serveur Web (souvent Apache) dans la mutualisation de SPIP :
- simplement n’avoir qu’un seul code source du programme (approximativement 14 Mo de source .php toute de meme), donc un seul répertoire à mettre à jour [2]
- divers sites spip resteront accessibles sur le meme serveur, en donnant des URL racines distinctes (sur le même domaine [3] )
Là encore, deux différences, suivant que vous voudrez utiliser une base de données indépendante par site, ou bien distinguer les données de plusieurs sites dans une même base de données, en identifiant les tables de chaque site par un préfixe défini dansmes_options.php
ou directement au niveau de l’installation initiale de votre SPIP.
- intervenir au niveau de la configuration de l’environnement SPIP pour utiliser des règles de rewriting accédant à divers sous-sites.
- faire (secrètement, et mystérieusement) pointer des noms de domaines et de sous-domaines bien distincts, vers le même serveur (et la même adresse IP !) : deux approches à cela :
- la gestion directe des pointeurs DNS (faites-vous aider par votre hébergeur)
- la possibilité de définir vous-même des Hosts virtuels dans la configuration du serveur Apache de votre hébergeur (voir par exemple La mutualisation facile : modifications manuelles).
Enfin, peut-etre ajouter un complément sur certains possibilités offertes par le rewriting d’URL possibles en adaptant le .htaccess
[1] la mutualisation est très dépendante des évolutions de SPIP entre les versions 1.8, 1.9 et 2.0.
[2] Cette précédure est automatisée par l’usage du spip_loader.php, mais sans aucune sécurité : effacez ce fichier après usage sur un serveur en accès public !!
[3] Pour faire simple, le nom de domaine est l’identificateur nominatif de votre adresse URL qui précède le premier slash, ici http://
www.spip-contrib.net
.