Adieu l’ami...

17 juin 2007 - 17 giugno 2007

Bonsoir,

Nous venons d’apprendre une triste nouvelle : la mort soudaine de
notre ami Bertrand Gugger, aka toggg, geek généreux, au tempérament
bien trempé, dont le cœur bourru s’est éteint cette nuit.

Il avait 50 ans, des tas de projets en tête et en chantier, notamment
comme développeur SPIP, mais pas seulement... Les Projets de toggg

Il laisse 4 enfants, sa compagne et ses copains de SPIP dans un très
grand chagrin...

« ça craint ! »

Nos pensées vont à Catherine, sa compagne, Marie, Chine, Quentin, et
surtout sa petite Lola de 6 ans...
Go go Toggg !

Merci de ce que tu as partagé d’humanité pêchue et de geeckeries avec nous !

Tu vas furieusement nous manquer...

Salve,

Siamo venuti a conoscenza di una triste notizia : l’improvvisa morte di un nostro amico Bertrand Gugger, alias toggg, geek generoso, dal forte temperamento, il cui cuore ha ceduto questa notte.

Aveva 50 anni, e molti progetti in cantiere, in special modo come sviluppatore di SPIP, ma non solo... I progetti di toggg

Lascia 4 figli, la sua compagna ed i suoi amici di SPIP in un gran dolore...

Il nostro pensiero va a Catherine, la sua compagna, Marie, Chine, Quentin, e soprattutto alla sua piccola Lola di 6 anni....

Go go Toggg !

Grazie per tutta l’umanità e per le cose che hai condiviso con noi !

Ci mancherai terribilmente...

Discussion

44 discussions

  • Le témoignage de jacques J sur son site, extrait ;

    ... Je te l’ai dit la première fois que nous nous sommes rencontrés, chez Alex, tes interventions sur irc m’avaient conduit ? une prudente discrétion. Ceci m’avait permis d’un peu mieux te connaitre. Mais je le dis ici pour ceux qui n’ont pas eu le bonheur de te rencontrer, les discussions avec toi étaient plus qu’intéressantes. Je ne connais pas grand chose de ta vie, hormis ce que tu as lâché ça et l ? , mais il suffisait que l’on parle de tes enfants pour te voir transformé. Et comment tu veillais sur le petit Sami ...

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  • 1

    Mon Toggito,

    Pour moi, t’étais surtout quelqu’un qui m’a montré sa tendresse en dehors de la fadeur des relations web, sa belle humanité bourrue.

    Tu m’as véritablement accompagnée durant de difficiles moments pendant un an. Tu avais un humour précieux, pudique. T’étais un grand modeste, un grand râleur comme je les aime.

    Un véhément, un passionné - aussi classieux qu’un Gainsbar, aussi dandy à rebours - si loin de la médiocrité contemporaine - qu’un Gainsbourg.

    Tu épuisais les clichés dont tu jouais... t’étais encore un gamin rebelle au fonds... avec une charge sage et révolutionnaire, une intransigeance dans ton amour du code, et une générosité dans ton amour des gens - le verbe dru (et dur) pour tout le reste... idéaliste gueulard, entier, le contraire d’un salaud.

    Tes souvenirs de Janis Joplin, ton amour de Lola, ta résistance à la désespérance dans le gueuloir du cyberespace, m’ont marquée à jamais. Je te remercie de t’être confié, de m’avoir fait confiance et de m’avoir accueillie de même dans l’antre de tes gueulantes.

    C’est peu dire que tu vas me manquer. Quelque chose en moi s’est éteint dans la tangente que t’as pris sans mot dire au petit matin.

    Tu as sans doute encore, sur ton écran « les corbeaux sur la grue », que je t’avais envoyé. Red _adair. Dont tu avais su percevoir la beauté...la poésie.

    Au fond t’avais bien des côtés, poète, toi qui avais inventé le rose #FEE... mais ni dans le genre mou, ni le genre mièvre... tu jouais souvent dans tes jurons... mais tu réservais ta fragilité à l’ombre de tes amitiés.

    Parfois, quand le mal-vivre était trop fort, ou le foutage de gueule ou l’arrogance, ou le mercantilisme, tu poussais du gueuloir très fort... faisais ton acariâtre... et certains y croyaient... mais t’étais un gentil, un vrai...

    Tout ce que tu m’as transmis, toutes ses insomnies à se faire rire, à s’insurger, à se faire pleurer, j’en garde des petits éclats de mica sur le coeur.

    Ce soir, je me sens orpheline, de toi.

    Et je te remercie de m’avoir fait l’honneur de m’adopter en Tiburonita.

    J’ai plus de mots - mais tu le sais tout ça.

    Je te garde une place au chaud au fond de mon âme, si jamais j’en ai une (rires), pépère, si tu t’ennuies où que tu sois désormais ; ça me dopera de te savoir pas trop loin à soutenir mes véhémences, à dézinguer les gros chagrins.

    Ternura triste

    Tiburonita

    • ah ouais, j’oubliais souvent un des g et dans toggito y’en avait pas trois, et tu me râlais pas dessus... c’est con, mais ça a un côté très doux aussi, cela... t’avais sans doute abandonné l’espoir que je sache compter jusqu’à 3 :)

      Et pour ça aussi, j’adorais ta façon de râler ou pas :)

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  • 1

    Romy nous donne sa vision de toggg

    C’était un sale type qui commençait par vous incendier copieusement... Un sale garnement qui codait avec amour et contribuait avec générosité. En un trimestre et quelques milliers de commits, ce type trois fois génial a activement contribué à remanier SPIP. On apprécie déjà les crayons et autres plugins. On pensera à lui en dézippant la prochaine 1.9.3. ... Il y allait en douceur, méthodiquement et progressivement, sans tout péter, veillant à ce que ça reste toujours utilisable et le plus simple possible.

    ... la suite sur l’article à lire en entier pour bien l’apprécier

    • Bravo Romy.

      Je me rend compte qu’on l’a rencontré au même moment et qu’on en a eu à peu près la même idée sur le premier abord. J’ai moi aussi eu droit au « t’es qui toi » mais je passe volontairement sous silence le cadeau de bienvenu qu’il m’a fait ce jour là.

      je vais finir par corire que plus les gens sont bruts de décoffrage, et meilleurs ils sont.

      Bonne nuit à tous.

    Répondre à ce message

  • ...
    je ne sais pas quoi écrire...
    Pourquoi lui ... Colère et tristesse ...
    Et m**** ! envie de crier, une larme glisse...
    Mais pourquoi ces sentiments alors que je ne te connaissait que très peu...
    je ne comprend pas...

    “Qu’est-ce que la vie ?
    C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit.
    C’est le souffle d’un bison en hiver.
    C’est la petite ombre qui court dans l’herbe
    et se perd au coucher du soleil.”
    Crowfoot, Chef Blackfeet (1821-1890)

    Il fait nuit c’est sur...

    Hugh ! comme tu me disait à mon arrivée sur l’irc ...
    Et encore merci pour toutes tes contribution (dans spip et autres projets informatique)
    Seb.

    Répondre à ce message

  • Voilà Toggg : moi qui n’ai jamais beaucoup aimé IRC, je suis allé sur #spip pour y observer quelques minutes de silence, de ton silence. Tes coups de gueule m’agaçaient mais comme toujours c’est pas la syntaxe qui compte : ils étaient porteurs d’une générosité c’est ça qui compte et à tel point, que même eux vont me manquer. Pour une fois, la formule « repose en paix » ne me semble pas creuse.

    Répondre à ce message

  • tu nous manqueras Toggg.
    mais je suis sure que si le site du paradis est sous SPIP, ils seront contents de t’avoir près d’eux là-haut
    tu nous manqueras beaucoup
    toutes mes pensées pour ta famille

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  • Toggg je regretterai tous tes coups de gueules.

    Tu as apporte plus que de l’aide ou du code.
    De l’humanite parfois rugueuse mais franche.

    baroukh dayan a’emet

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  • assobachant

    Soir ter tous ; hélas point de clair de lune sur maubeuge ; elle éclaire notre ami toggg pour son voyage...

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  • Tout simplement merci,
    je regretterai tes coups de semonces à mon égard...quand je posais mes questions sur le chan.
    Tu vas nous manquer sur l’irc.

    A bientôt...

    Une pensée pour toi et ta famille.

    Répondre à ce message

  • Alexandra

    Toggg je suis devant mon écran ce soir et je pleure.
    Je me souviens de ces moments passés sur l’irc, où s’attardant le soir tu étais encore là, encore là toi qui le premier nous saluait le matin. Toi qui aidait tout le monde sur l’irc, sur les listes, l’air de rien, l’air de pas y toucher. Je me souviens
    de tes phrases mémorables, de tes coups de gueule, et de ta bonne humeur. Je me souviens de ces rencontres en live dans la vraie vie, de ces doux moments.
    C’est une chance que nous avons eu que de pouvoir croiser ton chemin. Toi l’homme qui détestait la cravate, l’anti-conventionnel, l’idéaliste, le puriste. On t’aime, tu nous manques, et j’entend déjà ton petit rire moqueur. Une pensée très émue pour tes enfants qui peuvent être fier de leur père. Merci toggg, merci à toi merci pour tout. Et bon voyage, bon vent. Spip n’oubliera pas ce que tu as fais. Tu restes parmi nous à travers ton oeuvre.

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